[NM3] : Sélestat à l’assaut du BCS
Quelle équipe sera la première à faire tomber le BCS cette saison ? Cette question restera peut-être même sans réponse à la fin tant les joueurs de Daniel Pereira semblent difficiles à jouer depuis quelques mois. Pourtant, leur déplacement à Sélestat ce samedi ressemble bien à un périlleux voyage.
Depuis le mois d’octobre, le club du Centre Alsace est coaché par un homme qui maîtrise bien les joutes de Nationale 3. Après plus six saisons passées sur le banc de Weitbruch, Joseph Hufschmitt a rejoint les Violets à la suite d’une défaite face à … Souffel’.
A ce moment-là, l’équipe se classait avec un bilan de 2 victoires pour 4 défaites et ce fut certains de ses anciens joueurs à la Galia qui l’ont poussé à revenir : “c’était le jour de mon anniversaire. Jérémy Scheeck m’a écrit, pour prendre de mes nouvelles, échanger et en même temps, me proposer de transmettre mon numéro à la présidente”. Entraîner “me manquait”, choisir ne fut donc pas difficile.
Une nouvelle expérience en Nationale 3
Sa dernière saison à Weitbruch fut-elle plus compliquée, “j’étais un peu comme chez moi là-bas alors prendre la décision d’arrêter, c’était difficile. Surtout mentalement, je ne suis d’ailleurs pas encore retourné à Weit’ depuis”. Son retour en Nationale 3 lui a donc permis de retrouver le sourire : cinq victoires consécutives pour ses débuts à Sélestat, “le calendrier nous était favorable à ce moment-là. Puis il y a aussi peut-être eu un impact psychologique qui arrive parfois après un changement d’entraîneur. Tant mieux pour nous, nous avons pu remonter au classement”.
L’objectif fixé à son arrivée, le maintien, reste lui toujours d’actualité : “nous regardons les équipes derrière nous et comptons le nombre de victoires d’avance”. A ce jour, elles sont de 3. L’écart sera-t-il plus conséquent ce samedi soir ? “Je ne sais pas. Souffel’, c’est très costaud, une vraie belle équipe comme on en a rarement vu dans ce championnat. La poule d’ailleurs est très bonne. Des équipes relégables aujourd’hui, comme Nancy ou Le Mée, jouent très bien. D’autres saisons, elles n’auraient jamais été dans cette situation”.
Ce week-end, c’est donc un vrai challenge qui attend Sélestat, mais un choc que Joseph prépare sans pression, “nous allons jouer une équipe qui met 20 points à tout le monde. Donc perdre ne nous ferait pas prendre du retard sur nos concurrents. Et au mieux, c’est une victoire bonus”. Entre-deux ce samedi à 20h à Sélestat.


