Maeva Kuhlmann, premières flammes
Au sein du centre de formation des Flammes de Charleville-Mézières, Maeva Kuhlmann continue de réciter ses gammes. Si bien qu’elle a récemment pris part à ses premiers matchs avec l’équipe professionnelle.
L’été n’a pas été de tout repos pour la jeune joueuse formée à Vendenheim. L’équipe de France 3×3 l’attendait, tout comme un changement de staff au sein du centre : “Manu (Hoerter) est parti et il a fallu s’adapter à de nouvelles méthodes de la part du staff”. En tant qu’”ancienne” dans l’équipe, Maëva trouve heureusement rapidement sa place dans ce nouveau fonctionnement. Et même, avec une belle réussite : “nous terminons la première phase U18 invaincues, avec un succès en poule haute. Avec les espoirs, c’est un peu plus compliqué, nous n’avons pas encore gagné. Le groupe reste malgré tout soudé. Nous ne voulons pas lâcher”. Car de beaux challenges restent en vue.
Des envies de Bercy
En prime, le Final Four du championnat U18, “nous voulons remporter un titre de champion”, mais aussi l’envie de fouler le mythique parquet parisien, à l’occasion de la coupe de France, “avec mes coéquipières, nous avons vraiment envie d’aller en finale et de gagner cette coupe”.
D’ici là, Maeva pourra compter sur ses toutes nouvelles expériences … au sein du groupe professionnel. En début de saison, elle avoue les objectifs de “s’entraîner avec elles, puis faire le banc”. Quelques fois, qui sont déjà devenues plusieurs fois. “Tout s’est enchaîné début janvier. C’est après les vacances que j’ai reçu mon premier SMS pour me dire que je partais à Vilnius avec le groupe en Eurocup. J’étais contente et très fière car cela prouve encore une fois que le travail paye”.
“Pas une fin en soi”
Les éléments vont même s’accélérer. Du bout du banc, Maeva va fouler les parquets et marquer ses premiers points en professionnel : “J’étais avec Mame et le coach lui a demandé de se préparer à rentrer. Quand dans le 3ème QT il a prononcé mon prénom, je n’ai pas immédiatement réagi”. Mais tout s’est enchaîné : “je suis rentré et j’ai marqué au buzzer. Quelle sensation, toutes les filles me sont tombées dessus. Maintenant, je ne dois pas m’arrêter à cela car bien que j’ai aussi marqué à trois-points, j’ai fait quelques erreurs dans ce match”. De jeunesse, sans doute.
Pourtant, il a vite fallu revenir dans le “vrai monde”. Retour à l’internat, à l’entraînement avec ses collègues espoirs, pas de problème pour Maeva : “J’étais contente de retrouver mes coéquipières. Nous vivons très bien ensemble et elles étaient contentes pour Mame et moi. De mon côté, j’ai envie de continuer à travailler pour revivre des moments comme cela. Car y avoir été une fois n’est pas une fin en soi”. Plutôt le début d’autre chose.
Crédit photo : William Fostier photographe


