NF2 : L’ASA, une belle dynamique à entretenir
Premières à la trêve, les filles de l’ASA et leur coach David Weber veulent entretenir la belle dynamique proposée jusqu’ici. Si ce n’est mieux.
Un groupe renouvelé d’un tiers, des arrivées plus qu’intéressantes (Marie-Ange Vincent et Eloïse Chapays, toutes deux venues de Geispo’) et des retours de blessure (Bettina Kadila et Leïla Diagne notamment), l’ASA s’avançait avec confiance dans cette nouvelle saison de Nationale 2. Avec certaines certitudes peut-être aussi, au point de pointer à la trêve avec un excellent bilan en championnat, dix victoires pour une défaite et une place de leader. De quoi satisfaire son coach, David Weber : « C’est une belle première partie de saison. Nous avons engrangé de nombreuses victoires, que ce soit en championnat ou en coupe. Dans le jeu, nous évoluons aussi, que ce soit offensivement ou défensivement. L’équipe progresse et c’est qui me plaît beaucoup ».
En poursuivant l’aventure à Haguenau pour une deuxième saison, David permet aussi à son équipe de capitaliser sur un vécu commun : « Ma philosophie n’a pas trop changé entre-temps, bien qu’il soit difficile de comparer les deux saisons. 6 filles sont encore avec nous, 3 sont arrivées et nous n’avons plus les mêmes profils à certains postes ». Toutefois, certaines d’entre elles se sont retrouvées, après avoir joué ensemble sous d’autres couleurs : « Sur le terrain, cette entente qui existe déjà nous aide, c’est vrai. Le groupe est bien ensemble et cela apporte encore plus de cohésion. Je fais attention à beaucoup de petits détails pour que tout se passe bien. Quand je les vois arriver à l’entraînement avec le sourire, c’est aussi quelque chose de révélateur. Elles font toutes de gros sacrifices, avec minimum 4 séances par semaine. Les voir ainsi, c’est un régal ».
Qui plus est quand David estime que ce groupe est encore loin d’avoir atteint sa limite : « Il y a encore beaucoup de progrès à accomplir. Défensivement, nous sommes la meilleure défense des 4 poules de N2 réunies. C’est une vraie satisfaction mais offensivement, nous pouvons encore faire mieux. Cela viendra, les filles ont besoin d’un peu plus de temps pour mieux se connaître et trouver encore plus d’automatismes ».
Coupe de France et championnat dès le 7 janvier
Côté objectifs, la deuxième partie de saison qui reprendra le 7 janvier promet d’être riche. Entre la coupe de France (déplacement à Trith le 21 janvier) et le championnat, l’ASA n’aura pas le temps de s’ennuyer. Pour son coach, il faudra « faire aussi bien, voire même mieux en transformant pourquoi pas le 10-1 de la phase aller en 11-0″. Un beau programme dans une poule dense. Annemasse reste à l’affût et les différents derbys (Furdenheim, Geispolsheim voire Mulhouse) rendent la tâche tout aussi compliquée. Le retour probable de la capitaine Charlotte De La Hogue pourrait toutefois pousser encore un peu plus loin le groupe : « Sa blessure est un coup dur mais nous espérons la revoir au mois d’avril. A travers cela, nous avons également pu ressentir la force de l’équipe, l’absence de Charlotte étant comblée par les efforts de chacune ».
Le tout pour connaître une montée historique en fin de saison ? « A la vue de notre classement, c’est normal que la montée entre dans le débat. Autour de l’équipe, on en parle et c’est tant mieux car il faut être prêt si cela arrive. Mais au sein du groupe, nous restons concentrés. Il peut se passer tellement de choses d’ici à la fin de saison ». Jeune club, ou plutôt jeune alliance, le projet ASA semble pour le moment sur les bon rails : « Nous ne partons pas de 0, loin de là, mais il reste de nombreuses choses à construire ici. C’est intéressant et notre succès tient aussi au travail fourni par les dirigeants et l’ensemble du club. Tout le monde se sent concerné ici « . Et quand les résultats suivent, il n’y pas de raison que cela s’arrête. Si la route est encore longue, l’ASA semble tout de même bien parti pour réaliser une excellente saison. La reprise officielle, le 7 janvier à domicile face à Paris, pour un premier test grandeur nature.
Crédit photo : Tom Roeckel