Xavier Schnell, kiné strasbourgeois à l’ASVEL

Formé à la SIG Strasbourg, Xavier Schnell évolue aujourd’hui à l’ASVEL. Mais pas directement sur les parquets.

Son cursus alsacien l’a rapidement mené à la SIG Strasbourg. Du BCGD, où il a démarré il y a plus de 15 ans en passant à l’Electricité de Strasbourg, Xavier Schnell intègre dès l’âge de 13 ans le club phare alsacien. Des rêves alors sans doute plein la tête et l’envie certainement, un jour, de fouler ce parquet du Rhénus lors de Playoffs ou d’une coupe d’Europe.

Pourtant, à la sortie des Cadets France, Xavier prend alors une toute autre direction : “j’ai choisi de ne pas continuer au centre de formation pour aller jouer avec de Nationale 3. En parallèle, j’ai démarré mes études de kiné en Allemagne”. Une longue route de 7 années où il alterne entre basket et études, jusqu’à une dernière pige du côté de Furdenheim : “et encore, ce fut vite arrêté avec la COVID”.

Cette fin de saison prématurée marque alors également la fin de sa première carrière, celle de basketteur : “L’arrêt a été dur. Quitter les copains comme cela, ce n’est pas facile. J’avais de vraies relations avec beaucoup d’entre eux. Nous nous voyions tous les jours et d’un coup, c’est fini”. Heureusement, la fin d’une chose marque souvent le début d’une nouvelle.

Retour « à la maison » le 17 décembre

Suite à un appel d’Olivier Weissler, Xavier revient auprès de son club de toujours pour s’occuper des Espoirs. Pas de coaching, mais de la kinésithérapie, lui qui a maintenant son diplôme en poche : “Je voulais faire kiné car j’étais souvent sur leur table plus jeune. Peut-être même plus souvent que sur le terrain (rires). Je voulais en tout cas rester dans le monde du sport et quand la SIG Strasbourg m’a appelé, c’était l’opportunité que j’attendais”. Des jeunes, Xavier passe bientôt auprès des professionnels. Avec, à la clé, deux belles expériences lors du Final 8 de la BCL et des Playoffs en Betclic Elite.

Le 17 décembre prochain pour son retour en Alsace, Xavier ne siègera toutefois pas sur le banc alsacien. Il sera de l’autre côté, avec l’ASVEL : “Je ne pouvais pas dire non. Même si la SIG Strasbourg, c’est un peu comme une deuxième maison. J’y ai passé la moitié de ma vie. Cela a été dur de leur dire au revoir à tous. A Lyon, il y a l’Euroleague, c’est un superbe challenge pour moi. Aux côtés de joueurs comme Nando De Colo par exemple, tu apprends beaucoup”.

Sa première saison sur les bords du Rhône fut d’ailleurs très active,  “nous avions plusieurs blessés : des luxations, des fractures, des pépins de tout genre”, mais tout aussi riche, avec le titre de champion de France : “ je l’ai savouré comme il fallait celui-ci”. Peu de doutes à ce sujet. Quant à la suite de sa carrière : “je me vois bien ici encore quelques années, même si le rythme est très soutenu. J’ai la chance de travailler avec Olivier More, une des pointures dans mon domaine. Ensuite, nous verrons bien même si intégrer un staff pour disputer les Jeux Olympiques par exemple me plairait beaucoup”. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.

Photo : Document remis

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