Louis Rucklin, une saison dans le Grand Nord
Après Lille, Louis Rucklin a opté pour une saison en Finlande, à Loimaa.
Mi-figue, mi-raisin. Voici comment, d’un premier abord, nous pourrions qualifier la dernière saison de Louis Rucklin à Lille. Un maintien acquis lors de la dernière journée face à Boulazac permet d’abonder vers les points positifs. Car dans les côtés plus difficiles, Louis cite “le changement de coach et cette pression liée au maintien. Nous voulions à tout prix laisser Lille en Pro B. C’est fait, mais la saison a été longue. Avec l’arrivée d’un nouvel entraîneur, il a fallu s’adapter à de nouvelles demandes et à une autre philosophie de basket”.
A la fin de la saison, le jeune meneur de 23 ans prend une décision peu commune pour les jeunes de son âge, direction la Finlande. Là-haut, au nord de l’Europe, Louis évolue en deuxième division. Reléguée l’an passé, son équipe de Loimaa, et son coach, souhaitent remonter tout de suite. Un beau challenge pour le Mulhousien d’origine : “ C’est un challenge pour moi. J’ai accepté de le relever, en accord avec mes agents. Cela me permet de sortir de ma zone de confort, de me confronter à un nouveau monde. La philosophie du coach est plaisante et le jeu assez intense, même si un peu moins structuré. Après, je dois l’avouer, je ne connaissais pas grand chose de ce championnat en arrivant”. Si ce n’est le nom du sélectionneur national, un certain Lassi Tuovi que Louis a croisé à la SIG Strasbourg.
Winter is coming
Des premiers matchs amicaux disputés face à des équipes de la première division locale, “dont certaines que nous avions pu accrocher”, Louis relève un niveau comparable à la Nationale 1. Avec son lot d’hétérogénéité. Sa présence et ses qualités au sein du groupe lui permettent à ce jour de bien s’intégrer à l’équipe. Si ce n’est la langue, “plutôt compliquée à suivre et à comprendre. Les gars entre eux parlent finnois, ce qui fait que c’est dur de s’intégrer aux conversations”. Puis, l’hiver approchant, les jours vont se faire de plus en plus courts : “ça n’aide pas c’est sûr. Loimaa est une petite ville en plus où tu fais rapidement le tour. Il faut surtout essayer de ne pas s’isoler, ce serait une erreur. Mais j’apprends grâce à tout cela à me rapprocher des autres”. Et comme il est souvent dit, les voyages forment la jeunesse.
Photo : document remis