Nathan Striegel et son projet à Mwanza, en Tanzanie

Le jeune joueur du BCGO (prénationale) réalise un stage de 3 mois en Tanzanie.

A tout juste 21 ans, Nathan Striegel vit une aventure qui restera sans doute très longtemps gravée dans sa mémoire. A 10.000 kms de la France, après 18 heures de vol, le voici en Tanzanie, à Mwanza, deuxième plus grande ville du pays. En France, Nathan vient de valider sa licence STAPS et entrera en Master Marketing à la rentrée. Et c’est dans le cadre de ses études qu’il a choisi de rallier l’Afrique.

Bien sûr, le Basket, son sport depuis tout petit, reste au centre de ses activités dans son stage : « L’objectif de mon projet ici avec l’association Sports Charity Mwanza est de développer différents sports, comme le foot, le volley, le basket ou encore le Netball. Pour cela, nous proposons principalement aux clubs locaux des distributions de nouveaux ballons ». Mais pas que, puisqu’ils participent également à la promotion du basket, notamment à travers de clinics (entraînements ouverts à tous) ou encore d’un tournoi de 3×3 récemment organisé : « Cela demande une grande coordination car ce sont de gros évènements ici, surtout pour le 3×3 qui est encore très méconnu en Tanzanie ».

En plus de s’entraîner avec des clubs locaux, « où les coachs m’intègrent régulièrement à la préparation des entraînements », Nathan aide l’association dans la partie logistique pour l’acheminement des ballons. Depuis l’Allemagne, la marchandise est importée et là aussi, cela demande une vraie organisation : « pour l’instant, cela fonctionne comme cela. Maintenant, nous nous lançons auprès des clubs en France pour en trouver certains qui pourraient nous faire parvenir du matériel et des ballons principalement ».

Un grand saut dans l’inconnu

Pour Nathan, cette aventure reste une première. Surtout aussi loin, pour un jeune garçon « qui ne connaissait que Gries et la France jusque-là. Ce voyage de trois mois m’a permis de me développer, de grandir et de découvrir une nouvelle culture. J’ai même commencé à apprendre la langue locale, le Swahili, pour pouvoir m’intégrer encore plus vite ».

De retour en France, il est aussi sûr que cela lui ouvrira des envies pour de futures projets de ce type : « C’est sûr que je reviendrai ici pour voir comment les choses ont évolué. Et j’ai surtout envie de découvrir encore plus le monde ». L’appétit vient en voyageant non ?

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