François Lepeltier, retour aux affaires
(Attention – photo trompeuse 🙂
L’ancien coach des SM1 de Geispolsheim sera de retour sur un banc la saison prochaine, en tant qu’adjoint de Loïc Beyhurst à … Geispo’.
Arrêt après COVID. En 2020, alors que la France et le monde étaient frappés par la pandémie, les SM1 du CJS Geispolsheim caracolaient en tête de la prénationale. L’arrêt des compétitions a marqué la fin de ce beau parcours, mais aussi de l’histoire de François Lepeltier avec Geispo’. Du moins nous, et lui aussi, le pensions.
Pourtant, il a choisi de revenir sur un banc pour assister Loïc Beyhurst auprès de l’équipe première féminine, en NF1 : « J’avais fait une croix sur le basket et n’avait franchement pas l’intention de revenir. C’est l’appel de Loïc qui m’a fait réfléchir. Nous nous côtoyons régulièrement et avions déjà émis l’idée un jour de travailler ensemble ».
Préparateur mental
Même s’il était loin du basket ces dernières années, François a toutefois gardé certains liens avec le sport et le coaching en poursuivant une formation de préparateur neuropsychologique. C’est d’ailleurs un des éléments qui l’ont poussé à accepter ce nouveau challenge. Loïc Beyhurst étant désireux d’ajouter cet aspect « développement mental » auprès du groupe de la prochaine saison : « C’est important, je pense, que cet aspect mental soit pris en compte au sein d’un groupe. Loïc a beaucoup de connaissances.. Il sait qu’un assistant mental n’est pas là pour lui ôter du pouvoir, mais bien pour amener une plus-value au groupe ».
François l’avoue aussi, « il n’y a que ce type de projet qui pouvait m’intéresser ». Il a ainsi fallu que les deux hommes, et le reste du staff, clarifient comment le nouvel assistant allait intervenir : « Quand tu intègres un staff ou un groupe, il faut trouver un nouvel équilibre. Pour ma part, je serai présent deux fois en matinée auprès des joueuses disponibles pour proposer un travail technique et mental. Le soir, je serai là également deux fois par semaine ». Quant à la façon d’évoluer, « il faudra dans un premier temps créer ensemble l’identité du groupe, ses valeurs puis définir les rôles et missions de chacune. Il faut prendre en compte la dimension collective avant tout, puis se rapprocher de l’individu avec toutes ses spécificités. J’interviens auprès de sportifs, d’enseignants ou des chefs d’entreprise, mais c’est un travail uniquement individuel. Là, intégrer la notion de collectif sera nouvelle et très excitante pour moi ! ».
De l’expérience comme assistant
Dans sa longue carrière dans le basket, François a déjà évolué au sein de forts effectifs féminins. Que ce soit au Racing (L1), aux côtés d’Abdel Loucif ou à la SIG (L2) avec Philippe Breitenbucher, il pourra apporter son vécu à Geispo. En plus, « les dirigeants voulaient un assistant avec de l’expérience. Mon grand âge fait que je peux avoir un côté sécurisant (rires) ».
D’un point de vue plus global, Geispolsheim est un des premiers (si ce n’est le premier ?) des clubs phares du basket alsacien à intégrer un préparateur mental au sein de son staff. Une belle avancée qui se propage doucement en France, mais reste encore confidentielle : « Plusieurs clubs n’en veulent pas. Par méconnaissance, il y a encore un peu de peur en France car tout ce qui touche au mental, c’est très abstrait, peu quantifiable et associé au domaine des « gourous ». Pourtant, cela rend les sportifs plus performants. On va s’atteler à le prouver ».


