[NM3] : Rixheim, le maintien pour repartir d’un bon pied
Rixheim et son coach, Cédric Garnier, se sont maintenus en Nationale 3 et voudront retrouver le haut du classement la saison prochaine.
Blessures, absences, le début de saison a été compliqué pour Rixheim. Ajouter un « très » ne serait peut-être même pas de trop. Habitué au Top 3 depuis de nombreuses saisons, c’est cette année avec une 5ème place finale que les Haut-Rhinois ont dû composer. Pas vraiment dans leurs standards : « 5e, en voyant d’où nous sommes partis, ce n’est pas si mal. Mais cela n’enlève rien à notre saison qui s’est avérée être très difficile », confesse le technicien.
Dans son lot de difficultés, il y déjà eu les blessures de trois joueurs : « Alexis n’a pas pu démarrer au mois de juillet. Davy Klock s’est retrouvé avec un œdème osseux et Mathieu s’est fait les croisés. Qui plus est, les trois jouent à l’intérieur et cela a demandé, déjà, de nombreux ajustements ». Ajouté à cela l’absence de Joe Ford, un joueur majeur, pour les trois premiers matchs et des recrues qui se cherchent, « ce qui est logique dans un certain sens dans cette situation »¸ voici un des favoris à 0-4 en début de championnat.
« Une épée de Damoclès au-dessus de notre tête »
A Weitbruch (deuxième journée), Rixheim pensait bien pourtant tenir sa première victoire de la saison. Las, malgré 25 points d’avance, la formation de Cédric Garnier s’incline. Tout comme deux semaines plus tard, à Schaeffersheim, et ce malgré le retour de leur joueur américain : « Là nous sommes un peu tombés de haut. Une remise en question a été nécessaire. Que ce soit sur notre fonctionnement, mais aussi la hiérarchie du groupe. Grand point positif, les joueurs sont toujours restés réceptifs au message. Ils y ont cru, comme le staff, et ont joué le jeu. Résultat, nous battons Mirecourt de 40 points ensuite ». Mais ces défaites initiales restent, « comme des épées de Damoclès au-dessus de notre tête ».
Le groupe revoit alors ses ambitions. Ne plus parler du Top 3, Top 5, mais d’abord se sauver, au plus vite : « même si nous restions ambitieux, il est impossible d’enchaîner 18 victoires de suite sur la fin de saison. Et à la fin de la phase aller, les quatre premiers avaient pris trop d’avance pour espérer nous mêler à la lutte ». Puis les difficultés ne s’arrêtent pas là : « la COVID est passée par là. Sur certains matchs, nous attendions jusqu’à quatre résultats pour savoir si nos joueurs pouvaient prendre part à la rencontre. C’était une atmosphère pesante ».
Et bien souvent, à travers ces embûches, le collectif en ressort plus fort : « sportivement, je peux dire que cette campagne a été moins positive. Mais sur le plan humain, elle fut riche, très riche. Les joueurs ont su trouver cette force de caractère nécessaire pour rebondir, ils ont fait confiance au staff, ont respecté le plan de jeu. J’espère que nous arriverons à nous appuyer là-dessus pour la suite. Dans notre situation, d’autres équipes auraient explosé ».
Retrouver la dynamique d’avant-COVID
Journée 19, Rixheim obtient enfin son maintien. Après un succès contre la SIG, 78-68 : « la casse était limitée. En plus, nous reprenons le panier-average sur tous nos concurrents et pour finir, on bat Jura-Salins, une équipe du Top 4. C’est positif ». Pour cette saison, et pour la prochaine.
Ambitieux, Rixheim aura à cœur de retrouver le haut du panier de la Nationale 3 : « notre mode de fonctionnement a été bon sur la saison. Les joueurs ont su se montrer solidaires et notre moule est sain, c’est clairement positif. Cela me conforte pour la suite et certains membres du groupe ont déjà montré leur envie de retrouver le Top 3. Pour d’autres, la saison a été marquante. Le club a des moyens limités et nous devons composer avec des joueurs locaux. Donc cela dépendra de leurs envies, de leurs objectifs ». Quoi qu’il en soit, Rixheim reviendra sans doute plus fort la saison prochaine.
Crédit photo : Frey Dominique – CSSL Rixheim