Julie Schweitzer et le BNS prêts pour la deuxième partie de saison
L’équipe haut-rhinoise s’est bien redressée après un début de saison compliqué.
La COVID, le changement de coach et trois défaites pour commencer la saison. Le bilan du BNS à l’orée de l’automne ne faisait pas vraiment plaisir à voir. Pourtant, Julie Schweitzer et ses coéquipières se sont refaits une belle santé en enchaînant par la suite cinq succès, pour trois revers. Finalement, le bilan est presque à l’équilibre à la trêve (5-6) : « Le début de cette saison a effectivement été très compliqué. Depuis un an et demi, nous nous entraînons en demi-teinte. Mais ce n’est pas une excuse, cette donne étant la même pour toutes les équipes. Ensuite, il y a eu le départ de Laurent Hertel. Ce qui fait que nous étions sans entraîneur en début de saison. Ce n’était pas évident mais les filles sont restées soudées et concentrées jusqu’à l’arrivée d’Anthony ».
Il faut dire que l’équipe du BNS est constituée principalement d’ « anciennes ». Ne comprenez pas mal mais dans l’effectif actuel, elles sont cinq à évoluer ensemble depuis dix ans, voire plus : « Je joue depuis toujours au club. Avec d’autres, Coline, Cécile, Elise et Anaïs pour ne pas les citer, cela fait depuis les cadettes que nous jouons ensemble. Ce point a aussi été important pour ne pas lâcher quand nous étions à la recherche d’un coach ».
La chasse aux bons coups
Pour revenir sur la première partie de saison, les joueuses d’Anthony Schweitzer ont donc démarré avec trois défaites, à Dijon, face à Furdenheim et à Mirecourt : « Lors des premiers matchs, il a clairement fallu rejouer au basket. Nous n’étions pas prêtes, il nous manquait ce rythme de Nationale 3. A Dijon, après 5 minutes de jeu, nous avions compris qu’il fallait augmenter l’intensité si l’on voulait rivaliser ».
Rivaliser, c’est le mot juste pour cette deuxième partie de saison. Avec l’objectif d’un « maintien confortable », le BNS devra aller chercher quelques jokers – ou bonus – face aux équipes actuellement mieux classées : « C’est nécessaire si l’on ne veut pas se contenter du minimum. Nous savons qu’en battant les équipes derrière nous, nous assurerons notre maintien mais en laisser l’un ou l’autre en route pourrait nous pénaliser. Nous voulons donc réaliser quelques bons coups pour faire une belle deuxième phase ».
Et pour cela, Julie sait aussi que le premier combat à mener sera face à elles-mêmes : « Nous sommes clairement notre premier adversaire. La preuve en est, aucun de nos matchs de cette première phase ne se solde sur moins de dix points d’écart. Que ce soit en victoire ou en défaite, il n’y a jamais eu de matchs serrés ». Bien se connaître, c’est aussi de là que peut débuter une belle saison.


