Loïc Beyhurst, « développer un jeu avec beaucoup d’enthousiasme »
Avant la reprise de l’entraînement d’ici quelques jours, entretien avec Loïc Beyhurst, coach du CJS Geispolsheim (NF1).
Malgré que vous n’ayez disputé que 5 matchs la saison passée, arrives-tu à en dresser un bilan ?
Dresser un bilan non, mais ces cinq matchs nous ont permis de voir ce qui pouvait représenter les forces et faiblesses de l’équipe que nous avions cette saison, tout en sachant qu’en cinq matchs on ne peut pas avoir une vision aussi précise que sur l’intégralité d’une saison.
En tant que coach, comment as-tu gardé ce lien avec ton équipe durant ces longs mois d’inactivité ?
On a tout fait pour maintenir le lien social et le maximum de condition physique, surtout que pendant longtemps on pensait reprendre début d’année civile. On a été jouer sur les terrains extérieurs pendant de longues semaines, avec les températures que nous avons connu cet hiver, c’était parfois chaotique, mais ça restera des moments uniques. On a aussi mis en place des visios de séances physiques plusieurs fois par semaine, et on faisait une séance physique également en extérieur le week-end.
Pour la saison prochaine, tu gardes une belle base de ton effectif. Était-ce important pour toi ?
Oui, c’est très important de garder le noyau de l’équipe, surtout que nous n’avons joué que cinq matchs et que nous sommes au début d’un cycle.
Parmi les départs, tu aurais souhaité garder certaines joueuses ?
Nous étions partis dans l’idée de ne quasiment pas modifier l’effectif. Mais l’intersaison a son lot de surprises et chacun fait ses choix. Nous sommes restés réactifs et nous avons réussi à engager de nouvelles joueuses qui nous apporteront des choses différentes.
Peux-tu me décrire l’idée de jeu que tu souhaites mettre en place la saison prochaine ?
Un jeu avec beaucoup d’enthousiasme et l’envie de jouer ensemble, où chaque joueuse apporte ses qualités à l’équipe. Nous devrions également pouvoir nous appuyer sur une dimension athlétique plus importante la saison prochaine.
Crédit photo : Alain Rauscher


