BCS-BCGO, les réactions

Ce vendredi, le BCGO s’est imposé face au BCS, 79-87. Retour sur ce dernier derby entre les deux clubs avant la naissance de la future alliance.

Un derby comme on les apprécie. Malgré la chaleur, les orages menaçants et les chemises mouillées, les joueurs des deux formations se sont livrés une belle bataille qui a finalement penché en faveur des proches visiteurs. A la pause pourtant, Souffel menait 41-36, porté par une très belle adresse à trois-points (50%, à 9/18) quand Gries affichait dans ce domaine un inhabituel 28%, à 6/21 : « Nous étions mous en première période, mais qu’à -5 pourtant. A la pause, nous avons ajusté nos options défensives. Cela a fonctionné et notre attaque en a bénéficié pour retrouver du rythme », analyse Ludovic Pouillart après la rencontre. Avec un 10/16 de loin en seconde période, le BCGO a ainsi pu retourner la situation. Du côté du BCS, Stéphane Eberlin concède que son équipe « aurait dû rentrer à la mi-temps avec plus de points d’avance, notamment avec notre 0/4 aux lancers-francs ».

« Bien terminer la saison »

« Malgré tout, je suis fier encore une fois du match de mes joueurs. Ils ont été vaillants, malgré la fatigue qui s’installe car depuis un mois, j’ai des joueurs qui enchaînent des matchs à 35 minutes tous les trois jours. L’absence de Kentan pèse aussi et on le voit au rebond (34 à 40) et nous commettons quelques erreurs défensives en début de troisième quart-temps qui profitent à Gries. Mais notre match est courageux, surtout face à une équipe qui réalise une grosse deuxième partie de saison ».

Avec une évaluation totale de 100 à la fin de la rencontre, nul doute que le BCS aurait pu mériter meilleur résultat. Mais en face, et comme indiqué par le technicien alsacien, il y a une vraie armada offensive, qui s’est bien mise en route lors du troisième quart-temps. Trois hommes se sont notamment illustrés : Filip Adamovic, 8 points sur la période, Hugo Robineau, 7, et Brandon Edwards, 6. Au final, le BCGO en a inscrit 26 et a fait un grand pas vers la victoire à ce moment-là.

Désormais, les protégés de Ludovic Pouillart vont s’atteler « à bien finir la saison ». Ce mardi, c’est Nancy qui s’avance vers la Forest Arena, une rencontre que l’entraîneur griesois a hâte de disputer : « J’ai hâte de disputer ce match, face à un grand club français. Ce (vendredi) soir, notre victoire nous permet de continuer notre petit bout d’histoire. Ce qu’on fait cette saison, c’est fort, peut-être même plus fort que notre première saison en Pro B. C’est dommage aussi qu’il n’y ait pas de Playoffs en fin de saison et cela va sans doute nous laisser des regrets et un goût d’inachevé ».

Une raison de plus de bien finir ce championnat.

Crédit photo : Myriam Vogel

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