Actualités

Retour sur le succès du BCS face à Nancy

C’est dans un scénario rêvé que Souffel’ a réussi à s’imposer face à Nancy ce mardi soir, 98 à 92 après prolongation.

Timothé Vergiat, 26 points dont 4 sur une dernière action incroyable. Kentan Facey, 23 points, 9 rebonds, Oumarou Sylla, 18 points, 6 passes décisives ou encore Jason Bach, 16 points, 7 rebonds, tous les joueurs du BCS ont apporté leur pierre à l’édifice face au SLUC Nancy. A -20 à 15 minutes du terme (45-65), le résultat de la rencontre semblait écrit. Pourtant, les coéquipiers du capitaine Jason Bach se sont appuyés sur leurs valeurs, et celles du club, pour revenir : « Nous avions déjà pris des écarts cette saison. Mais notre ADN est de ne jamais lâcher et nous l’avons encore montré ce soir ». Son coach, Stéphane Eberlin, abonde également en ce sens : « Ce sont les valeurs du club, se battre, ne jamais lâcher. C’est cela que j’ai envie de voir de mon équipe. Il y avait des spectateurs de retour ce soir. Nous, nous avons la chance de faire un beau métier, alors on peut être bon ou pas, c’est une chose, mais se battre, tout le monde peut le faire. Et ce soir, c’est une belle leçon de courage ».

La donne était pourtant compliquée. Face à un prétendant à la montée en Jeep Elite, qui a bien démarré sa rencontre, « Nancy était très adroit en début de match », indique le capitaine, Souffel’ a dû, et su, afficher un tout autre visage pour revenir. Pour l’entraîneur alsacien, la défense et l’intensité ont permis d’inverser le cours de la rencontre : « En début de match, nous ne mettons pas l’intensité nécessaire. Idem après la mi-temps. Mais nous avons eu le mérite de ne pas lâcher dans ces moments-là et notre défense nous permet de revenir. Ensuite, il y a ce petit coup de pouce du destin, avec le dernier panier de Timothé ainsi que cette dernière faute ».

Du plaisir, jusqu’au bout

Jason Bach pouvait alors afficher un large sourire en conférence de presse, malgré des jambes qui devaient être lourdes après 40 minutes passées sur le parquet : « Après ce type de match, tu ne peux que te sentir bien. Nous avons pu partager avec le public en plus. Comment nous avons tenu physiquement ? L’adrénaline du match. Nous donnons tout et maintenant, il nous reste 5 matchs. Chacun dans le groupe sait qu’il va jouer, qu’il aura des minutes. C’est une situation plaisante ».

Le maintien désormais bien en poche, Jason et ses coéquipiers ne pensent plus qu’à « gagner un maximum de matchs et prendre le plus de plaisir possible. Il nous reste encore cinq matchs, à profiter du gymnase et de cette équipe ». Compte à rebours lancé dès ce vendredi, à Lille.

Crédit photo : Myriam Vogel