2009-2010, une montée historique pour le WOSB
Voir le WOSB évoluer en Nationale 2 aujourd’hui n’a plus rien d’une surprise. Si la formation d’Otterswiller se bat même pour les places de tête du championnat, la montée au quatrième échelon national s’est jouée un soir de mars 2010, à Sainte-Marie Metz.
La longue carrière de Sébastien Hattemer l’a souvent lié au WOSB. Que ce soit en tant qu’adversaire ou membre du club. Durant cette saison 2009-2010, c’est en tant que joueur du WOSB qu’il s’illustre : « J’ai rejoint l’équipe cette année-là. L’objectif était annoncé, c’était la montée. Et moi, j’étais venu pour ça ». Il faut dire que les années précédentes, le WOSB avait à chaque fois terminé dans le top 5, voire top 3, de la division. De quoi lui donner des envies de plus haut.
Dès le début de saison, les joueurs d’Eddy Schwartz démarrent pied au plancher. Quatre victoires sur les quatre premières rencontres, un accrochage à Joeuf (défaite 77-73) puis une nouvelle série de quatre succès avant de recevoir Sainte-Marie, un adversaire toujours invaincu jusque-là : « Nous gagnons ce match de vingt points, si je me souviens bien (82-62). Ceci nous a placé dans une position très favorable, à condition bien sûr d’enchaîner les victoires ». Du 17 octobre (date de la défaite à Joeuf) jusqu’au 13 février, le WOSB enchaîne. Un de chute à Coulommiers, certes, mais les bleus et blancs se reprennent pour s’offrir une finale à Sainte-Marie Metz, le 27 mars.
Une salle pleine face à eux
Pas besoin de calcul de savant ce soir-là pour savoir comment monter, une victoire suffit : « Je crois même que perdre de moins de vingt points suffisait. En arrivant à la salle, on sentait que cela pouvait être compliqué. Elle était pleine à craquer, limite hostile, malgré les quelques supporters du WOSB qui avaient fait le déplacement ». Un environnement qui n’empêche pas Sébastien et ses coéquipiers de survoler, une nouvelle fois, les débats : 88-67. Un large succès qui valide donc le ticket pour la N2. Si la fête qui s’ensuivit fut digne de la réputation des joueurs, c’est la semaine suivante que plusieurs d’entre eux relâchent la pression de cette longue, mais non moins belle, saison : « Après Sainte-Marie, tout le monde a explosé de joie. Nous avons longuement fêté dans les tribunes, dans les vestiaires, sur le chemin du retour. Mais c’est surtout la semaine suivante, après le match à Saint-Maur. Sportivement, nous avions déjà relâché la pression et nous attendions la suite de la soirée sur Paris. Là, nous avons vraiment célébré avec quelques coéquipiers. Et je peux dire aujourd’hui que le retour fut très compliqué le lendemain ».
Dix ans ont passé depuis et quand Sébastien repense à cette saison, il se rappelle aussi du groupe : « Nous étions unis, on ne se prenait pas la tête. On répète souvent de prendre les matchs les uns après les autres, mais c’est clairement ce que nous avons fait cette saison. Aujourd’hui, je peux dire que ces années au WOSB ont une place spéciale pour moi. Je prenais vraiment du plaisir sur le terrain et avec mes coéquipiers ». Une osmose qui se poursuivait encore avec des victoires en coupe Crédit Mutuel, face à Souffel’ pour le titre départemental et Pfastatt, pour le régional.
Histoire de terminer en beauté cette année faste pour le WOSB.
Crédit photo : WOSB


