2013, Souffel’, un Final Four pour la Pro B
Si le club a connu une remontée en Pro B en 2019, le BC Souffelweyersheim avait découvert l’antichambre de l’élite en 2013 après un Final Four à domicile et une victoire face à Blois, 87-81. Retour sur ce moment avec l’actuel capitaine du club, Jason Bach.
Effacer la déception de la saison précédente où Souffel’ était battu par cette même équipe de Blois en demi-finale. Lors de cet exercice 2012-2013, Jason Bach et ses coéquipiers voulaient surfer sur la bonne dynamique de la saison passée pour se donner les chances d’accrocher enfin la montée : « La montée était vraiment l’objectif. La saison précédente, nous perdons au Final Four et nous savions que le groupe resterait le même, avec quelques ajouts, pour nous permettre de voir encore plus haut ».
Un juste constat qui se concrétise après la saison régulière. Une nouvelle fois deuxième (25 victoires pour 9 défaites) derrière Orchies, Jason se satisfaisait malgré tout de cette position qui offrait un avantage de poids pour le Final Four : « On vise toujours la première place, mais Orchies fait une saison incroyable donc terminer deuxième, cela nous allait bien aussi. Aujourd’hui, je n’ai pas de regrets de ne pas avoir décrocher la montée directement car monter après un Final Four à domicile nous a apporté beaucoup de joie. Bien sûr, c’était un vrai plus de le disputer à domicile. Tout le monde connaît la ferveur de nos supporters alors c’était positif de les savoir derrière nous pour chercher la montée ».
La revanche sur Blois
Après avoir écarté Cognac en demi-finale (69-65), Souffel’ retrouvait en finale son bourreau de l’année passée, Blois : « Ce match était un peu fou. Nous avons dû jouer les prolongations pour nous imposer (87-81). Cette année-là, nous avions la mainmise sur le match, contrairement à 2012. Nous contrôlons bien la rencontre même si devoir jouer cinq minutes supplémentaires nous a mis un petit coup sur la tête. Heureusement, nous avons su faire le maximum pour gagner ».
Monter en Pro B avec Souffel’ notamment, Jason connaît la recette car il a fait partie de l’équipe qui a retrouvé ce championnat en 2019. Pourtant, 2013 a un goût particulier pour lui : « Après le match, la délivrance était grande. C’était génial d’y être arrivé avec Souffel’, le club de ma région d’origine. Les montées sont toujours des souvenirs marquants et celle-ci encore plus car c’était la première ».
Au-delà de la victoire sur le terrain sportif, c’est aussi celle d’un groupe uni et soudé qui a également vu Jacques Alingué décrocher le titre de meilleur défenseur de l’année : « Il y a avait une réelle alchimie dans le groupe. Tout se passait bien et aujourd’hui encore, nous sommes régulièrement en contact ensemble ».
Une formule qui semble perdurer et surtout, bien fonctionner du côté de Souffel’.
Crédit photo : Myriam Vogel