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2013, les Pinks découvrent le championnat national

Vosges du Nord à l’époque, BCNA aujourd’hui, l’équipe des Pinks a réalisé un exercice 2012-2013 parfait pour décrocher sa première montée en Nationale 3. Retour sur cet exploit avec Manu Diemer.

De la Promotion d’Excellence départementale à la Nationale 3, il n’y a qu’un pas. Ou plutôt, quatre saisons. L’aventure des Pinks, démarrée en 2009, prend en ce milieu d’année 2013 une toute autre tournure avec la première montée du club en Nationale 3. Manu a connu toutes ces épopées et se souvient du match qui a scellé l’avenir du BCVN au niveau national : « De mémoire, c’était un match que nous avons joué à Vendenheim. Il restait deux rencontres à disputer et nous devions en remporter au moins une. Le dernier match se jouait à domicile face à la SIG ». Mais la troupe dirigée à cette époque par Olivier Letzelter n’aura pas besoin d’attendre cette ultime rencontre, le travail sera bien réalisé à Venden’ et la montée est acquise : « C’est toujours spécial pour moi d’évoluer à Vendenheim, mon ancien club. Alors y glaner une accession… Sur le match, il y avait du monde, majoritairement de Vosges du Nord en plus ».

Pourtant, la grande marche vers la Nationale 3 s’est jouée une semaine plus tôt, à Wihr : « Là aussi, le club a organisé un déplacement pour nos supporters, en bus. Nous avons réussi à gagner face à une formation qui luttait avec nous pour la montée. Il y avait bien plus de pression sur ce match-là ». De la saison complète, Manu se souvient « d’une équipe déterminée et soudée. Une de ces saisons où tout le monde affichait une réelle envie de jouer le titre. Toutes les filles – et le staff, Olivier, Maddy et Pierre qui nous ont beaucoup aidé – étaient tournées vers le même objectif ».

Une dernière sans pression

Dernière étape de la saison, le BCVN accueille la SIG. Sans pression, Manu et ses coéquipières ne vont pas livrer le match de l’année. Loin de là même mais peu importe, l’essentiel est acquis : « Nous sommes passées totalement à côté du match. La pression sportive était certainement retombée. Mais je me souviens d’une grosse fête malgré tout. La salle était pleine, décorée, et nous avons vraiment bien célébré ce soir-là. Une limousine est venue nous chercher et nous avons terminé en boîte de nuit ».

Après cela, le club savait que les choses seraient bien différentes. Passer du giron régional à un échelon national ne se fait pas si simplement : « Cette année fut différente des autres. Nous pouvions encore nous amuser sur le terrain. En N3 aussi, mais c’était tout de même différent. L’enjeu sportif prenait quelque peu le pas sur le reste ».

Un virage qui sera toutefois bien négocié par les Pinks avec d’autres aventures, tout aussi enjouées et festives.

Crédit photos : BCNA

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