Bis repetita pour la SIG ce week-end ?
Après La Tronche-Meylan et Toulouse, Rézé ? Ce samedi, et devant un public « peluché » qui devrait être encore une fois nombreux, la SIG tentera de réussir la passe de trois dans ce championnat de LF2.
L’objectif est clair pour ce samedi, la victoire. Fortes de quatre succès sur les six premières journées, les coéquipières de Stephany Skrba (12,6 points et 9 rebonds de moyenne depuis le début de la saison) voudront confirmer à domicile face à Rézé, un adversaire au bilan bien différent de celui des Alsaciennes (1 victoire pour 5 défaites). Pourtant, pour Alain Giss, adjoint de Fabien Kaerlé, cela ne veut aujourd’hui pas dire grand-chose : « Le début de championnat est vraiment saccadé et la mise en route a été longue. L’organisation, avec les matchs reportés, les trêves ou la gestion des cas COVID empêchent les équipes d’enchaîner les matchs et de trouver leurs repères ». Même si la SIG va disputer son troisième match en dix jours, ce n’est pas le cas de tout le monde, « Les exemples de Mondeville et Calais sont parlants. Ces deux formations n’ont pas disputé de matchs depuis presque un mois » et ces différences influent forcément sur le classement actuel. Dans un Ligue 2 « plus homogène que la saison passée », chaque victoire sera bonne à prendre : « Déjà avant le début de saison, nous avions l’impression que les écarts seront moins importants que la saison passée. Avec la période que nous traversons, les équipes qui passeront le mieux entre les gouttes auront plus de rythme et nous pourrions avoir quelques surprises. Le championnat est ouvert, mais reste malgré tout très flou ».
Trois sur trois en novembre ?
La SIG a jusqu’à présent plutôt été épargnée par les soucis, qu’ils soient liés au COVID-19 ou non. Le groupe a ainsi pu se construire et certains talents émergent déjà à l’image de la meneuse Victoria Majekodunmi : « Nos recrues, dans un aspect collectif, ont été de vraies plus-values. Heureusement pourrait-on dire, car on les recrute pour cela. Mais elles se sont très vite adaptées dans le collectif et au niveau de la Ligue 2. Avec celles qui sont restées, l’alchimie est bonne et s’est faite rapidement. Très vite, nous avons pu voir les progrès sur le terrain ». Même durant les semaines sans matchs, le staff s’est arrangé pour maintenir un rythme quasi-normal : « Nous ne nous sommes pas arrêtés. Nous jouions entre nous, en gardant les horaires des rencontres et avec les conditions de matchs : arbitres, chronos,… C’était important car grâce à cela, nous avons pu avoir nos bases de travail durant la semaine et ainsi, être prêts quand le championnat a repris ». Une option payante lorsqu’on se penche sur les résultats : quatre victoires, deux défaites. Parmi les équipes qui sont venues se casser les dents au Hall de la Poste, Reims et Toulouse notamment. Deux formations prétendantes à la montée en fin de saison. Et pour les deux défaites, ce fut à Angers et Chartres, « où par deux fois nous étions en tête dans les dernières minutes ».
Avec un effectif jeune où les années de naissance sont plus proches de 2000 que de 1990, la SIG se verrait bien jouer un rôle lors des Playoffs de fin de saison : « L’objectif est clairement d’atteindre la phase finale. Un top 6 marquerait un beau parcours. Le groupe travaille en ce sens et les filles se fixent des objectifs hauts, que ce soit collectivement et individuellement. Maintenant, il nous reste bien sûr des axes de progression ». L’expérience est l’un de cela. Logique dans un certain sens au vu de la jeunesse de l’effectif, même si celui-ci peut toujours se reposer sur des cadres comme Louise Dambach ou Amélie Voynet. Un vécu qui ne sera pas de trop ce samedi pour emmener la SIG vers un troisième succès consécutif en Ligue 2.
Crédit photo : Alain Rauscher


