Evan Yates, retour sur une saison réussie

Il est certes arrivé en cours de saison, mais l’apport d’Evan Yates (29 ans, 1m98) a considérablement changé le jeu du BCGO lors de la saison 2018/2019. Avec 13,8 points et 8 rebonds de moyenne, il a été une des révélations de la saison de Pro B, jusqu’en demi-finale des Playoffs.

Quel souvenir gardes-tu de ton année à Gries ?

L’année à Gries a été bonne pour différentes raisons. Principalement parce que nous étions un groupe de joueurs que personne ne voyait allait aussi loin et finalement, nous avons surpris beaucoup de monde durant la saison et pendant les Playoffs. Je pense que nous avons fini par nous essouffler après avoir réussi à faire la différence face à Vichy mais dans l’ensemble, j’ai passé une bonne année, avec de très bons coéquipiers.

Malgré une arrivée tardive, tu t’es rapidement montré votre avantage, comment l’expliques-tu ?

Je me tenais prêt, même avant les premiers contacts avec Gries. Je pense que plus on joue à l’étranger (en tant qu’Américain), plus on commence à comprendre qu’à tout moment, on peut être appelé. Quand c’est le cas, il faut alors être prêt à jouer, et à un haut niveau.

Quels sont les meilleurs souvenirs que tu gardes de ton passage en Alsace ?

Mon meilleur souvenir reste la victoire au premier tour des Playoffs. Le simple fait d’aller ensemble sur le terrain et de se battre avec vos coéquipiers pour le même objectif est un sentiment incomparable.

Lors de la demi-finale retour, il me semble que tu te blesses très rapidement. Est-ce que cela te laisse des regrets ?

La blessure s’est produite dans les derniers instants de la série contre Vichy. Nous avions capté un rebond défensif et sur la contre-attaque, j’ai trébuché et je me suis tordu la cheville. A partir de là, le temps de récupération avant la demi-finale était trop court et j’ai fini par jouer blessé pendant toute la série. Dans ce dernier match face à Rouen, je me suis à nouveau tordu la cheville et j’ai alors su que j’étais fini pour de bon. Mais pour être honnête, je ne regrette rien. Tout arrive pour une raison et je n’y pense même plus tellement aujourd’hui.

Tu es allé en Finlande cette saison, n’avais-tu pas eu la possibilité de rester en France ?

D’après mes agents, il y avait de légers intérêts mais finalement, rien ne s’est passé.

Comment s’est passée ton adaptation en Finlande et comment juges-tu le championnat finlandais, comparé à la Pro B ?

C’est un championnat différent. Il y a en général quelques équipes de haut niveau et le reste des équipes ne sont pas si bonnes. La plus grande différence avec la France réside dans la durée de la saison, plus longue en Pro B. Et le niveau de compétition, chaque match est de haut niveau.

Peux-tu revenir sur ta dernière saison et nous expliquer comment elle s’est passée ?

Je n’ai finalement pas terminé la saison en Finlande, je suis parti en novembre pour rejoindre une équipe au Japon. Les choses se sont bien terminées puisque nous avons fini champions. En ce qui concerne la vie là-bas durant la COVID-19, tout était presque normal. Nous avons eu un cas dans toute la ville, mais tout le monde a quand même pris les précautions nécessaires pour rester en sécurité.

Tes ambitions pour la saison prochaine ?

Pour la saison prochaine, je veux rejoindre une équipe où je serai un vrai choix du coach et qui soit candidate au titre.

Crédit photo : Lucas Ruch

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