Laura Fischer, retour aux sources
A 21 ans, Laura Fischer va retrouver la saison prochaine Haguenau, sa ville natale. Après avoir jouée pour la SIG, le BLMA (Basket Lattes Montpellier Agglomération) ou encore Furdenheim, elle ambitionnera de réaliser une bonne saison avec le BCNA.
Haguenau, Gries, une grande partie du nord de l’Alsace en somme, voilà une vraie terre de basket. Ajouté à cela une maman basketteuse et il était difficile pour Laura de ne pas suivre les pas de sa mère. Très vite amenée sur les bords du terrain, la jeune meneuse ne passait pourtant pas beaucoup de temps à regarder. Pour elle, c’est sur le parquet qu’elle devait, et voulait, être. Si elle portera dans quelques semaines la tunique des « pinks », sa relation avec le basket a démarré en vert. Et qui dit vert, dit BCGO. Baby, mini-poussins, poussine, benjamine et minime France, le parcours s’avérait complet et surtout pleins de succès. Fort logiquement, la suite se déroulait plus au sud, à la SIG, avant de poursuivre la descente jusqu’à Montpellier, et le centre de formation du BLMA : « C’est vrai, je suis partie jeune à Montpellier. Et ce n’est pas la décision qui a été difficile à prendre, car je savais très bien ce que je voulais à cet âge. C’est plus l’éloignement familial qui a été dur pour moi ».
Internationale française dans les catégories U15 à U17, vice-championne de France cadettes avec la SIG, Laura se formait à Montpellier au sein d’un des meilleurs centre de France. Une apparition en Ligue avec les professionnelles (lors de la saison 2016/2017 et une victoire sur l’ASVEL) et cinq en Euroleague lui permettaient de goûter au monde professionnel. Un passage marquant : « Je retiens de mes années au centre de formation la rigueur et l’éthique de travail que mes différents coachs m’ont inculqué. Sportivement parlant, je retiens que nous n’obtenons rien sans rien et que seul le travail paie. Ces années m’ont également apportées des valeurs humaines comme l’esprit d’équipe ou encore le fair-play ».
Une arrivée en NF2, avec des ambitions
Prête pour franchir le pas, elle rejoignait Calais : un an en Ligue 2, un avec l’ACLPAB en Nationale 1avant de rejoindre Furdenheim, la saison passée. Un retour en Alsace pour un exercice sans réelle fin, qui laissait certainement un goût amer à l’intéressée. Un, voire deux niveaux en-dessous des divisions où Laura avait l’habitude de jouer, cela lui permettait également de se reconcentrer sur ses études : « Je suis étudiante à la faculté des arts où je prépare une licence en design ». Et quant au basket, c’est maintenant vers le BCNA que Laura a le regard tourné : « J’ai appris tardivement que je n’étais pas conservée par Furdenheim, pour des raisons financières principalement. J’ai alors dû me tourner vers un autre projet et je me suis engagée avec le BCNA. Pour le moment, nous n’avons pas encore évoqué nos objectifs avec le staff et mes coéquipières ».
Mais la nouvelle saison approchant à grands pas, nul doute que pour elle, elle souhaitera être au BCNA un atout supplémentaire pour que les « Pinks » puissent réaliser au moins un aussi bon exercice que le précédent. Il sera ensuite temps pour elle de regarder vers le haut, à nouveau : « La LFB n’est plus mon objectif. Cependant j’ambitionne de retrouver la LF2…un jour ».
Crédit photo : Alain Rauscher