Arnaud Imhoff : « J’aurais beaucoup aimé qu’on puisse monter en Nationale 1 »
Depuis trois saisons maintenant, Arnaud Imhoff foule les parquets du Pays des Olonnes Basket (Nationale 2). Formé à la SIG, il semble avoir trouvé un bel équilibre de vie dans l’ouest et ambitionne de retrouver les sommets de la Nationale 2, voire plus, dès que la situation le permettra.
Pour commencer, comment vas-tu ?
Je vais bien merci, on s’occupe même s’il est vrai que le basket, les amis et la famille commencent à manquer.
Avec ton club, vous réalisiez une excellente saison puisque vous étiez en tête de votre poule. Était-ce l’objectif fixé en début de saison ?
L’an passé, nous avons échoué en Playoffs donc cette année, nous voulions à nouveau réussir une belle saison. L’ambition de l’équipe était de faire mieux, et pourquoi pas de décrocher un ticket pour la Nationale 1.
Tu joues au club depuis trois saisons, comment tu en juges son évolution ?
Malgré un rapide passage en Nationale 3 il y a quelques années, le club est rapidement remonté. Depuis, il se construit et évolue à tous les niveaux, sportifs, structurels et financiers, … Tout mis ensemble, cela permet de te donner de bons résultats et surtout de te maintenir dans la durée et même, d’ambitionner d’aller jouer plus haut.
Tu as évolué au sein de presque toutes les divisions : Pro B, Nationale 1 et maintenant Nationale 2. Qu’est ce qui à motiver ton choix au moment de rejoindre le POB ?
Mon objectif quand j’ai rejoint le POB n’était pas à court terme, mais plutôt de m’inscrire dans le projet du club et d’aider à le développer. Mes deux années précédentes, en N1, ont été compliquées. Au GET Vosges, j’ai été blessé et n’ai donc pas beaucoup joué. A Tarbes, pareil, je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu. J’ai alors privilégié un choix sportif et il s’est fait naturellement. J’avais envie de rejouer au basket et c’est ce que j’ai trouvé ici.
Tu penses que c’était le bon moment pour toi pour retrouver la N1 ?
Oui, forcément, j’avais très envie d’y retourner. Maintenant, certains éléments en ont malheureusement décidé autrement. En plus, si montée il y avait eu, cela aurait été la première année du club à ce niveau.
A 27 ans, quel regard portes-tu sur ta carrière ?
Je prends les années les unes après les autres avec ce qu’elles peuvent m’apporter. J’ai de l’ambition, surtout celle de jouer encore plus haut. Mais je ne me suis jamais rêvé une carrière. Rapidement, j’avais conscience que le milieu était compliqué alors je ne me suis pas mis à rêver, ce qui pouvait entraîner certaines déceptions. Ce que je retiens, ce sont toutes les émotions que j’ai vécues et les gens avec qui j’ai pu les vivre.
Et ton plus beau souvenir à ce jour dans le basket ?
Cette question rejoint la précédente. Même si elles se sont à chaque fois terminées par des défaites, les deux finales nationales disputées en cadets avec la SIG Strasbourg. Elles m’ont marqué car j’ai pu les disputer avec des personnes qui sont restées à ce jour de vrais amis.
Tu as été formé à la SIG Strasbourg par Lauriane Dolt. Elle a récemment choisi de quitter le club, une vraie page qui se tourne pour toi ?
C’est clair, cela faisait longtemps qu’elle était là-bas. Nous l’avons accompagné lors de ses premières années au centre de formation. C’était bizarre d’apprendre cette nouvelle, mais je pense qu’elle a ses raisons et ce sont ses choix de vie. Je lui souhaite le meilleur qu’elle que soit sa décision.
Tu continues à suivre les résultats alsaciens ?
Forcément, j’ai des amis dans beaucoup de clubs ici donc je me tiens informé de leurs résultats.
Justement, ton avis sur l’évolution du basket en Alsace ?
Le basket progresse et devient très fort, mais ce n’est pas vraiment une surprise car l’Alsace a toujours été une terre de basket. La formation y est très bonne aussi et cela se matérialise aujourd’hui avec la SIG bien sûr, mais aussi une forte présence de clubs de la Pro B à la Nationale 3.
Un retour en Alsace t’a déjà intéressé ?
Je suis originaire de la région donc forcément oui j’y ai déjà repensé. Cela dépendra également des opportunités qui me seront proposées car je me sens bien ici.
Crédit photos : Pays des Olonnes Basket