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Lucas Plasse : « Si je reste à Mulhouse, c’est que je m’y plais »

De retour sur la scène nationale, Mulhouse-Pfastatt n’a pas manqué son rendez-vous en terminant à la huitième place, avec un bilan équilibré (13 victoires et 13 défaites). Emmené par son jeune joueur de 22 ans, Lucas Plasse (7,9 points, 2,7 rebonds et 4,4 passes décisives pour 9 d’évaluation moyenne), le MPBA sera donc de nouveau présent en Nationale 1 l’an prochain. En pleine période de confinement, le meneur revient sur sa saison et son aventure dans le Haut-Rhin.    

Comment se passe cette période compliquée pour toi ?

Le confinement se passe bien. Nous prenons notre mal en patience et attendons que la situation s’améliore. Je m’occupe autant que possible : je joue, jardine, regarde des films et séries et m’entretiens sportivement. Mes proches sont toujours en bonne santé et j’en profite par la même occasion pour souhaiter bon courage au personnel soignant et aux personnes malheureusement atteintes du virus.

Quel regard portes-tu sur la saison qui vient de se finir ?

Je découvrais la Nationale 1, une expérience qui m’a fait progresser.  Je suis surtout déçu de ne pas pouvoir terminer le travail que nous avions commencé, ça laisse un sentiment d’inachevé. Mais je comprends la décision prise par la Fédération.

Vous avez acquis un maintien confortable. Vous vous étiez fixés des objectifs pour la seconde phase du championnat ?

Si l’on prend juste en compte le classement, oui on peut penser que le maintien s’est acquis confortablement. Mais de notre point de vue, en tant que joueur, je ne dirais pas cela. Nous avons dû batailler longtemps avant de nous maintenir officiellement. Pour la seconde phase, nous ne nous sommes pas fixés d’objectifs clairs, si ce n’est de gagner le prochain match. On sait que les Playoffs restaient accessibles dans cette deuxième phase et on l’avait dans un coin de notre tête, mais on ne se projetait pas plus loin que le prochain match.

Est-ce que certains matchs vous laissent tout de même des regrets cette saison ?

Oui, clairement. Dès la première journée face à Andrézieux à domicile où on perd (101-104) après trois prolongations ou encore Orchies (85-86), à domicile également et où on s’incline après deux prolongations. Ce sont des matchs serrés, qui se jouent sur une possession et qui auraient pu basculer de notre côté. La rencontre au GET Vosges (86-88) aussi, elle nous file entre les mains dans le dernier quart-temps. Face à Avignon (64-68), on fait un non-match complet en première mi-temps, on était mené de vingt points puis on remonte, jusqu’à égaliser et finalement on craque sur la fin. Heureusement, la mentalité de l’équipe a toujours été bonne et nous avons vite su rebondir après ses défaites.

Tu as rejoint le club de Mulhouse depuis trois saisons, y-as-tu trouvé ce que tu recherchais en termes de basket ?

Oui, ça fait trois ans maintenant, et si j’y reste, c’est que je m’y plais bien. J’étais venu chercher un projet ambitieux, d’abord à Pfastatt avant la fusion. Aujourd’hui, nous jouons en Nationale 1 et j’en suis très satisfait. En plus, être coaché par un entraîneur de cette expérience ne se présente pas tous les jours et ce facteur a pesé dans la balance au moment de faire mon choix.

En quoi cette saison de NM1 t’a fait progresser ?

Ce championnat est plus physique, plus dense. Il y a beaucoup de meneurs d’expérience et moi, en tant que jeune joueur, c’est bien de pouvoir affronter de tels joueurs. J’apprends avec tout cela.

Tu es coaché par Jean-Luc Monschau, comment se passe ta relation avec lui au quotidien ?

Il est très minutieux et travaille beaucoup sur les petits détails qui peuvent faire basculer un match. Nous échangeons beaucoup sur les systèmes, les ressentis, ce qui me permet de progresser. A son contact, j’apprends beaucoup et cela me permet de mener au mieux le jeu de l’équipe.

Tes attentes pour la saison prochaine ?

J’ai hâte que la saison prochaine. Mais pour le moment, il faut patienter et se maintenir en forme. C’est encore très flou pour la saison prochaine : nous ne savons pas quand cela pourra reprendre, à huis clos ou non. Beaucoup d’incertitudes planent encore, il est donc difficile de vraiment pouvoir répondre à cette question.

Comment vois-tu la suite de ta carrière ?

Je suis ambitieux et ne me fixe pas de limites. Je travaille toujours les jours pour progresser et nous verrons bien où la suite me mènera.

Crédit photos : MPBA / Jean Laurent Soltner

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